En tant que chanteur.se, il est important d’apprendre à qualifier sa voix autrement que par le prisme du « chanter juste » ou « chanter faux ». Car chanter, travailler sa voix, c’est aussi apprendre à en dessiner les contours, les reliefs, à lui donner des nuances et à jouer avec. C’est ainsi que l’on développe sa voix et que, au-delà de « chanter juste » ou « chanter faux », on entre dans une autre dimension, celle de l’interprétation, de la musicalité.
Ainsi, une voix peut être douce, chaude, feutrée, ou au contraire elle peut être criarde, puissante, résonnante… On peut dire d’une voix qu’elle est mélodieuse, harmonieuse, nuancée, affirmée, ou bien chaleureuse, rauque, suave, vibrante, émouvante… Une voix peut être puissante, fluette, doucereuse, aérée, chantante, nasale, nuancée, cristalline… Et tant d’autres choses, la liste est loin d’être exhaustive.
La voix est au chanteur un instrument aux multiples possibilités. Lorsque l’on écoute sa voix (étape indispensable pour progresser), s’efforcer d’en reconnaître les qualités, les nuances et apprendre à les qualifier permet de s’approprier sa voix, de la (re)-découvrir, pour pouvoir pleinement jouer avec et l’utiliser à pleine mesure de son potentiel.
